grenouilles 2015

le 8 avril 2015

Nous partîmes à deux ; mais par un prompt renfort,

Nous nous vîmes trente-deux, arrivant sur le parking,

Le printemps nouveau retrouva ses émules

et corneille s’envola, effrayée par les bruits puissants

des pots d’échappement et par l’heureux tintamarre

autour des pots de café d’un copieux petit-déjeuner.

A nous voir enjoués avec de tels visages,  des voitures briquées

et quelques décapotées, nul n’aurait pu prévoir la trame à venir,

trame mise en scène par les excellents producteurs que sont : Frédéric et Christine.

Les preux  croisés chevauchant leurs magnifiques montures s’élancèrent donc selon une stratégie bien définie. Parcours fait de tours et détours, de villages et hameaux ,de vals et de plaines, sous les yeux des villageois ébahis par tant de détermination, rarement huée mais souvent applaudie, la colonne avançait vers le lieu où nos deux stratèges avaient décidé d’en découdre.

Car oui, le combat fut féroce, et les batraciens, car c’est bien d’eux qu’il s’agissait, même aidés par poissons ou autres pièces de viande bien trop tendres pour cette bataille, ne purent résister  à l’appétit décuplé par un an de privations, de rancœur contenue de nos troupes.

Bon nombre de chevaliers firent honneur à leur étendard. Les ossuaires furent nombreux et de bonne taille, faisant de l’ombre à la force bien connue de certaines légions grecques antiques.

Gorgé et repu, le bataillon rendit un hommage bien mérité aux tacticiens d’une campagne finement menée  par les maîtres stratèges : Frédéric et Christine.

Le retour sur les terres premières fut ponctué par un arrêt d’où s’est dissoute la compagnie après une nouvelle ripaille et une dernière collation.

Bravo et merci