Musée privé de la pompe à essence

le 10 février 2018

Un homme, une passion, une collection : MICHEL BERNARD

Michel Bernard achète une traction en 1979. Depuis cette date, son investissement dans l’automobile et ses dérivés n’a fait que croître.

Adhérent dans un grand club automobile de Lyon, où il fait la connaissance d’Henri Malartre (fondateur et propriétaire du musée de Rochetaillée) ce dernier lui transmettra définitivement la passion de la chose automobile. Il prend la présidence du dit club de 1990 à 1993. Il saura donner de l’ampleur à ce club en développant (entre autres) avec des membres actifs le salon annuel de la voiture de collection Epoqu’Auto. Il en sera le commissaire principal jusqu’en 1999.

C’est en 1995 qu’il achète une pompe à essence à un ami, sans être vraiment certain que cet objet l’intéresse. Mais la restauration de cette pompe, éveille en lui une curiosité et un goût de la remise en état qu’il ne se connaissait pas.

Le petit doigt est mis dans l’engrenage, les rencontres, les recherches, les restaurations, l’amèneront petit à petit à se constituer une collection forte aujourd’hui de 70 pompes à essence, à huile, à lubrifiant divers, dont certaines pièces sont uniques ou très rares. Il a fallu s’entourer de compétences diverses pour arriver au résultat d’aujourd’hui. (sableur, peintre, tôlier, sérigraphiste, soudeur, verrier etc etc).

Des classeurs retraçant tout l’historique de chaque pompe sont alors constitués, et prouve s’il en était besoin, le travail de recherche et la méticulosité du détail et de l’authenticité.

Dans le même temps, il se met en recherche de tous accessoires, dérivés, objets divers qui ont un rapport avec les lubrifiants et le pétrole en général. C’est ainsi que l’on retrouve des porte clés, des cendriers, des couteaux, des trains des camions ou voitures miniatures, des montres, de la vaisselle, des cartes routières, des objets publicitaires divers, plaques émaillées, enseignes lumineuses, adhésifs, pins, buvards, protège-cahiers, casquettes d’époque, vêtements de pompiste etc etc etc etc. Et bien évidemment une collection de bidons d’huile impressionnante.

Aujourd’hui, sauf exception, Michel Bernard n’achète plus de pompes à essence ou à huile. Il reste néanmoins vigilant quant aux objets dérivés liés aux pétroliers et pour lesquels il souhaite encore poursuivre sa collection.

Ces quelques lignes ne peuvent pas présenter de façon exhaustive les différentes facettes de notre homme du jour. Tant son histoire dans le monde de la collection automobile et ses dérivés est immense et multiple. Le lecteur s’épuiserait à lire un texte qui pourrait devenir fastidieux, texte qui en aucun cas ne pourra jamais se substituer à une rencontre chaleureuse et sympathique avec Michel Bernard propriétaire du musée privé de la pompe à essence.